Le discours annuel sur l’état de la nation du président sud-africain Cyril Ramaphosa devant le Parlement a mis en lumière les défis profonds auxquels l’Afrique du Sud est confrontée. Malgré un chômage record, une crise de l’électricité et des allégations persistantes de corruption, Ramaphosa a souligné les progrès réalisés par son parti, le Congrès national africain, tout en reconnaissant la nécessité de lutter contre la captation de l’État et la corruption.
Il a déclaré : « L’un des défis majeurs auxquels cette administration a dû faire face lorsqu’elle a pris ses fonctions a été la captation de l’État et la corruption. Notre priorité était de mettre un terme décisif à la captation de l’État, de démanteler les réseaux criminels au sein de l’État et de garantir que les auteurs de ces actes soient traduits en justice ».
Alors que les élections de fin d’année approchent et que des sondages suggèrent une possible perte de majorité pour l’ANC, Ramaphosa a appelé à continuer à avancer vers un avenir meilleur pour le pays. En plus de défendre son premier mandat et les 30 années de gouvernement de l’ANC, le président a abordé des questions internationales telles que la guerre à Gaza. Il a renouvelé son appel au cessez-le-feu et à la création d’un État palestinien.
Malgré les défis économiques auxquels l’Afrique du Sud est confrontée, le président a insisté sur le progrès réalisé depuis 30 ans, encourageant le pays à maintenir sa confiance dans l’ANC. Alors que ce parti voit son soutien décliner, Ramaphosa a souligné la nécessité de continuer à avancer vers le pays de leurs rêves. Et ce, tout en appelant à la solidarité avec les Palestiniens et condamnant les violences contre les civils.
