Élections au Togo : La diffusion de fake News hautement sanctionnée
Au Togo, la campagne électorale pour les législatives et les régionales ont pris fin ce samedi 27 avril à minuit.
Depuis le 13 avril dernier, les différentes formations politiques ainsi que les candidats indépendants ont parcouru le pays, à la rencontre de l’électorat.
La campagne électorale pour le double scrutin du lundi 29 avril 2024 s’est tenue dans un climat général de calme et de cordialité entre les différents acteurs sur toute l’étendue du territoire national.
Le gouvernement met en garde contre les fausses nouvelles
Faisant rappel du communiqué du 7 avril 2024, le gouvernement tient à réitérer instamment que la propagation de fausses informations, le recours à la calomnie, à la diffamation, et généralement les dérives dans l’exercice de la liberté d’expression risquent de compromettre la paix sociale, la cohésion nationale et la sécurité publique.
C’est donc le lieu de souligner encore l’importance de la mesure et de la pondération dans l’utilisation des réseaux sociaux et le maniement des informations qui s’y trouvent.
Il est donc fondamental pour tout citoyen de faire preuve de prudence et de responsabilité dans la diffusion et le partage des informations infondées, surtout sur les plateformes numériques.
Dans ce contexte particulier la publication de résultats non officiels ou d’informations incorrectes dans le but de semer la discorde est sanctionnée par le code pénal et plusieurs autres textes et règlements, notamment le code de la presse et de la communication, la loi relative à la protection des données à caractère personnel et la loi sur la cybersécurité et la cybercriminalité en République Togolaise.
Les auteurs de publications de faux résultats ou d’informations incorrectes, de diffamation ou de calomnies répondront de leurs actes devant les juridictions compétentes.
Rappelons du reste que près de 2 500 candidats se disputent les sièges à pourvoir à l’Assemblée nationale ; près de 300 listes sont en lice pour les élections régionales.
Le gouvernement exhorte les acteurs politiques, les organisations de la société civile et toute la population en général, à maintenir un haut niveau de responsabilité dans la gestion des informations durant cette période sensible.