Lomé, 23 avril 2024 (Lomé Actu) – La Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) du Togo a refusé l’accréditation au Conseil Episcopal pour la Justice et la Paix, une institution catholique, pour observer les élections législatives et régionales prévues pour le 29 avril 2024.
Cette décision a suscité des froncements de sourcils et des conversations sur le rôle des observateurs indépendants dans le processus électoral.
L’œil vigilant de l’Eglise bafoué : La position de la CENI sur la transparence électorale
Le refus a été formulé dans une lettre officielle de la CENI. Elle a remercié le Conseil pour son intérêt mais a invoqué « le non-respect des critères d’accréditation, en particulier l’absence de preuve de la source de financement », comme raison du refus. Malgré l’intention du Conseil de déployer un nombre substantiel d’observateurs – jusqu’à cinq cents – l’absence de cette information cruciale a conduit à un résultat défavorable.
Le président de la Conférence des évêques du Togo (CET), Monseigneur Benoit Alowonou, a confirmé ce revers en déclarant que le plan de déploiement des observateurs ne se concrétiserait pas en raison de l’incapacité à justifier la source de financement de la mission d’observation.
Ce développement est susceptible d’être un problème pour le processus électoral, car la présence d’observateurs est souvent considérée comme une pierre angulaire de la transparence et de l’équité.
