Élection présidentielle anticipée en Algérie : La classe politique réagit

Alger, 25 mars 2024 (Lomé Actu)- Initialement programmée pour décembre 2024, l‘élection présidentielle en Algérie a été avancée au 7 septembre, avec le corps électoral convoqué pour le 8 juin.

Cette annonce a pris de court la classe politique en Algérie, alors que le président en exercice, Abdelmadjid Tebboune, entretient le mystère quant à sa possible candidature pour un second mandat. L’Agence officielle Algérie Presse Service (APS) a réagi en présentant cette avancée électorale comme un « retour à la normalité ».

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L’APS a déclaré : « L’annonce du président Tebboune est donc le signal, officiel, d’une sortie de crise ».

Et ce, tout en soulignant que cette décision signifie la fin de la crise politique ayant émergé du mouvement de contestation populaire, le Hirak, ayant conduit à la démission du président Abdelaziz Bouteflika.

Dans ce contexte, les partis au pouvoir tels que le Front de libération nationale (FLN) et le Rassemblement national démocratique (RND) ont salué la décision présidentielle, tandis que le Mouvement de la société pour la paix (MSP), parti islamiste d’opposition, a appelé à un scrutin transparent et libre, exempt de pressions extérieures.

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Alors que Zoubida Assoul, dirigeante du parti d’opposition Union pour le changement et le progrès (UCP), a officiellement annoncé sa candidature, le suspens plane toujours concernant la participation éventuelle d’Abdelmadjid Tebboune à cette élection présidentielle aux enjeux majeurs pour l’avenir politique de l’Algérie.

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