Dans un contexte politique mouvementé, le Parti social-démocrate allemand (SPD) a finalement désigné Olaf Scholz comme son candidat aux élections anticipées qui se tiendront en février 2025.
Cette annonce, faite lors d’une conférence de presse tenue par le chancelier en compagnie de ses co-dirigeants, fait suite à de vifs débats internes au sein du parti. Bien que Scholz ait fait face à des pressions l’incitant à se retirer, il a reçu le soutien nécessaire du SPD.
De plus, Boris Pistorius, le ministre de la Défense et figure montante populaire, a décidé de ne pas se lancer dans la compétition, consolidant ainsi la position de Scholz. Malgré cette désignation, le chemin se présente comme semé d’embûches pour le SPD.
À l’heure actuelle, le parti se retrouve à la traîne dans les sondages, accusant un important retard derrière le bloc d’opposition représenté par l’Union chrétienne-démocrate (CDU) et l’Union chrétienne-sociale (CSU), qui affichent un soutien de 33 %, contre seulement 15 % pour le SPD.
Avant d’affronter ces élections, Olaf Scholz devra surmonter un vote de confiance au Bundestag prévu pour le 16 décembre, un moment crucial qui pourrait bien influencer sa capacité à mobiliser le soutien des électeurs.
