Egypte : La mère de l’activiste Alaa Abdel Fattah poursuit sa grève de faim

Laila Soueif, mathématicienne égypto-britannique de 68 ans et mère de l’activiste Alaa Abdel Fattah, poursuit sa grève de la faim depuis 114 jours, ne se nourrissant que de café, de thé et de vitamines. Cette démarche vise à attirer l’attention sur la situation critique de son fils, emprisonné depuis plus de dix ans.

Alaa avait émergé comme une figure emblématique de la révolution égyptienne de 2011, s’opposant tant au régime de Hosni Moubarak qu’à celui d’Abdel Fattah Al-Sissi, et son incarceration a été marquée par des accusations liées à ses critiques sur la torture en Égypte.

La date de sa libération, prévue après une peine de cinq ans, était le 29 septembre dernier, mais il reste toujours derrière les barreaux dans des conditions de détention difficiles.

Sa famille a multiplié les actions afin d’alerter sur le sort d’Alaa, des rassemblements en dehors du ministère des Affaires étrangères britannique à la COP27 en Égypte, mais en dépit de leurs efforts, la situation semble de plus en plus désespérée.

Laila Soueif, également militante des droits de l’homme, déclare que sa grève de la faim ne pourra avoir que deux conséquences : l’effondrement de son état de santé ou la libération de son fils.

Dans un climat de répression où Amnesty International estime que près de 60 000 personnes sont emprisonnées pour des délits d’opinion, la situation d’Alaa Abdel Fattah soulève des préoccupations majeures concernant la liberté d’expression en Égypte.

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