Trump promet de « punir » la Russie après la plus grande frappe sur l’Ukraine

Trump promet de "punir" la Russie après la plus grande frappe sur l’Ukraine

Le président américain Donald Trump a annoncé son intention d’imposer de nouvelles sanctions contre la Russie après la plus violente frappe aérienne depuis le début de la guerre en Ukraine.

Interrogé par la presse avant son départ pour l’US Open à New York, le locataire de la Maison Blanche a confirmé qu’une « deuxième étape » de sanctions était à l’étude, sans en préciser pour l’instant les contours.

Le mois dernier, avant son sommet avec Vladimir Poutine en Alaska, Trump avait déjà agité la menace d’un durcissement des sanctions, visant notamment les revenus pétroliers et gaziers de Moscou, jugés essentiels pour financer l’effort de guerre russe. Une option désormais sur la table, alors que Kiev appelle ses alliés à agir plus fermement.

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« L’attaque barbare de dimanche prouve que nous devons tout faire pour couper la machine de guerre russe de ses ressources », a déclaré la Première ministre ukrainienne Ioulia Svyrydenko. Elle a salué la réaction rapide de Washington, estimant qu’une telle mesure constituerait une étape « cruciale » pour l’Ukraine.

Dans la nuit, la Russie a lancé au moins 810 drones et leurres, ainsi que plusieurs missiles, visant notamment le siège du gouvernement ukrainien à Kiev. Le bilan fait état de quatre morts et 44 blessés. L’Ukraine affirme avoir intercepté plus de 745 drones, mais l’attaque reste la plus massive depuis juillet, qui avait déjà vu 728 drones russes déployés.

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« Pour la première fois, le bâtiment gouvernemental a été touché, y compris son toit et les étages supérieurs », a confirmé Svyrydenko, promettant des réparations rapides mais rappelant que « les vies perdues ne pourront être rendues ».

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a dénoncé une offensive « impitoyable » et a promis une réponse ferme. Il a également réaffirmé son refus de se rendre à Moscou pour rencontrer Poutine, affirmant que si le dirigeant russe voulait négocier, « il devrait venir à Kiev ».

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Selon lui, le chef du Kremlin chercherait surtout à apparaître aux côtés de Donald Trump pour renforcer son image sur la scène internationale.

Jusqu’ici resté discret, Trump a profité de ses échanges rapides avec les journalistes pour réagir. Si les contours de cette « deuxième étape » de sanctions ne sont pas encore connus, les regards sont désormais tournés vers Washington, où la décision pourrait marquer un nouveau tournant dans la pression exercée sur Moscou.