Décès de Mgr Barrigah-Benissan : Jean-Pierre Fabre et d’autres leaders de l’opposition s’expriment
Lomé Actu, 07 août 2024 – Les dirigeants de l’opposition togolaise se sont réunis pour rendre hommage à l’archevêque Nicodème Barrigah-Benissan, archevêque métropolitain de Lomé, décédé dimanche. Cette effusion de respect de l’ensemble du spectre politique réflète l’impact profond que l’archevêque a eu sur le chemin du Togo vers la paix et la réconciliation.
La réaction de Paul Dodji Apévon
Paul Dodji Apévon, président des Forces démocratiques de la République (FDR), a décrit avec éloquence l’archevêque défunt comme un « grand baobab ». Certainement, une métaphore qui reflète à la fois sa stature dans la société togolaise et l’abri que son travail a fourni à la nation.
« Ce Monsieur est un érudit qui a toutes les capacités d’un travailleur infatigable. Que Dieu nous arrache un homme d’une telle capacité, un si grand baobab disparaître si jeune, c’est une perte immense pour le Togo, » a-t-il déclaré.
L’hommage de Brigitte Adjamagbo-Johnson à Mgr Barrigah-Benissan
Brigitte Adjamagbo-Johnson, coordinatrice de la Dynamique pour la majorité du peuple (DMP), a noté la capacité unique de l’archevêque à dire la vérité sans offenser. Elle a dressé le portrait d’un dirigeant compatissant, le décrivant comme « un berger qui écoute ses brebis ».
Adjamagbo-Johnson a également salué le dévouement de l’archevêque à mettre en œuvre les recommandations de la CVJR, ce qui témoigne de son engagement en faveur d’une paix durable.
Jean-Pierre Fabre et ses éloges
Le plus marquant a peut-être été l’hommage rendu par Jean-Pierre Fabre, leader de l’Alliance nationale pour le changement (ANC). Fabre est allé jusqu’à suggérer que l’archevêque Barrigah-Benissan possédait les qualités nécessaires pour être devenu le premier cardinal du Togo.
« Il avait les qualités et les compétences nécessaires pour être le premier cardinal du Togo, » a-t-il indiqué.
Ce qui rend ces hommages particulièrement poignants est le fait que certaines de ces mêmes figures de l’opposition avaient initialement critiqué la nomination de l’archevêque à la tête de la CVJR.
