BAC 2 au Togo : ce qui change concrètement pour les candidats cette année

Lomé Actu, 18 juin 2024 – C’est à nouveau le moment de l’année où les arènes académiques du Togo se transforment en champs de bataille. Un nombre impressionnant de 70 886 élèves ont relevé le gant, se rendant dans les salles d’examen à travers le Togo pour braver les redoutables épreuves du BAC 2 qui ont débuté le lundi 17 juin.

Mais cette année, l’épreuve scolaire s’accompagne de quelques réformes majeures qui changent la donne et qui ont suscité des vagues d’impatience dans les rangs des étudiants. La plus importante de ces réformes ? La nouvelle importance accordée à l’éducation physique et sportive (EPS), dont les notes sont désormais affectées d’un coefficient 1.

Et comme si cela ne suffisait pas à faire monter l’adrénaline académique, il y a un autre rebondissement : chaque matière optionnelle choisie par les candidats audacieux peut désormais leur rapporter 2 points de bonus !

Les réformes qui changent la donne augmentent les enjeux du BAC 2

« La spécificité de l’examen du baccalauréat, session de juin 2024 est que l’examen prend en compte à la fois les candidats de l’enseignement général, technique et professionnel dans les mêmes centres d’écrit », a précisé l’office du BAC.

Ce bouleversement du paysage des examens est l’œuvre de la Direction Générale de l’Office du Baccalauréat du Togo. La première salve a été tirée lundi avec les épreuves facultatives, mais le véritable choc des titans intellectuels a commencé mardi lorsque 60 182 candidats de l’enseignement général et 10 488 candidats de l’enseignement technique ont affronté le géant de la langue française.

Le marathon des épreuves du BAC 2 se prolonge jusqu’au vendredi 21 juin, ce qui laisse amplement le temps à ces gladiateurs de démontrer que ces interminables heures d’étude ont bel et bien forgé des esprits capables de conquérir n’importe quel Everest académique.

Pour ceux qui sortiront vainqueurs, le diplôme convoité du BAC sera leur clé durement gagnée pour ouvrir les portes sacrées de l’enseignement universitaire. Cependant, comme l’histoire l’a montré, ce n’est pas une promenade de santé. Les taux de réussite notoirement « faibles » du Togo servent de rappel sobre du défi qui nous attend.

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