Les États-Unis ont récemment exprimé leur ferme condamnation envers le groupe rebelle M23, qu’ils accusent d’être responsable de l’escalade des violences dans la région de Goma, à l’Est de la République démocratique du Congo. Dans un communiqué, la diplomatie américaine a appelé le M23 à cesser immédiatement les hostilités, soulignant que les actions des rebelles mettent en danger la vie de millions de personnes, notamment avec leurs incursions à Sake, près de Goma.
Les affrontements dans la région ont déjà causé la mort d’une trentaine de personnes, militaires et civils, depuis le mois de janvier. Une situation qui a entraîné le déplacement de plus de 135 000 déplacés internes en quête de sécurité. Les États-Unis ont par ailleurs pointé du doigt le soutien présumé du Rwanda au M23 et ont appelé à un retrait immédiat des forces rwandaises de la RDC.
Washington a exigé notamment le démantèlement des missiles sol-air installés dans le territoire de Rutshuru, au nord de Goma. Ce dernier a souligné que ces armes représentent une menace pour les civils, les humanitaires et les vols commerciaux dans la région. L’ONU a également accusé les forces rwandaises d’avoir tiré sur un drone d’observation de la Monusco, renforçant les inquiétudes concernant la situation sécuritaire dans l’est de la RDC. À ce stade, le Rwanda n’a pas encore réagi aux accusations portées par les États-Unis.
