Corée du Sud : Un mandat d’arrêt demandé contre le président déchu Yoon Suk-yeol



Les enquêteurs sud-coréens ont demandé à la justice de Séoul un mandat d’arrêt contre le président déchu Yoon Suk-yeol, accusé de tentative de rébellion pour avoir imposé la loi martiale début décembre. Cette initiative survient après son refus de répondre à trois convocations pour interrogatoire.

Le dossier, déposé par une équipe réunissant le Bureau d’enquête sur la corruption, des forces de police et une unité spéciale du ministère de la Défense, marque une première depuis la fin de la dictature militaire en 1987. Suspendu de ses fonctions après sa destitution par le Parlement le 14 décembre, Yoon attend la décision de la Cour constitutionnelle, qui doit valider ou invalider cette destitution dans un délai de six mois.

En attendant, il lui est interdit de quitter le territoire.
Yoon Suk-yeol rejette les accusations et qualifie son action d’« acte de gouvernance », tandis que la Cour constitutionnelle a ouvert sa première audience sur son cas. La crise s’est aggravée avec la destitution du Premier ministre par intérim, Han Duck-soo, accusé d’avoir entravé l’enquête.

Choi Sang-mok, ministre des Finances et nouveau président par intérim, a promis de stabiliser la situation politique dans la quatrième économie d’Asie, confrontée à une instabilité sans précédent. En cas de confirmation de la destitution de Yoon, une nouvelle élection présidentielle devra être organisée dans les deux mois.

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