Corée du Sud : Le président Yoon Suk-yeol répond de ses actes devant le tribunal

Ce jeudi 20 février, le président sud-coréen Yoon Suk-yeol a vu l’ouverture de son procès pénal à Séoul, où il est accusé d’insurrection pour avoir tenté de décréter la loi martiale en décembre dernier.

S’il est reconnu coupable, il risque des sanctions sévères, allant de la peine capitale à une réclusion à perpétuité. Cet événement constitue une première dans l’histoire de la Corée du Sud, marquant le premier président en exercice à faire face à des accusations criminelles devant la justice, suscitant ainsi un intérêt médiatique intense.

Lire aussi  Colonialisme français : le Parlement algérien lance le débat sur sa criminalisation

Alors que le tribunal central de Séoul accueille un grand nombre de journalistes et d’observateurs, M. Yoon est confronté à des accusations selon lesquelles il aurait tenté de s’accrocher au pouvoir en cherchant à contrôler l’armée, une démarche qui remettrait en question les fondements de la démocratie dans le pays.

Lire aussi  Coup d’État déjoué au Bénin : Patrice Talon raconte son échange avec Pascal Tigri

Parallèlement, la Cour constitutionnelle considère une demande de destitution formulée par l’Assemblée nationale, accentuant la crise politique actuelle. Les partisans de Yoon critiquent le procès comme étant motivé par des considérations politiques, tandis que ses opposants réclament justice, laissant le pays dans une incertitude quant à l’avenir de son leadership.

Lire aussi  La Vᵉ République prend forme : HARC, HATIC, CESE… les nouvelles institutions s'activent
Rejoins notre chaîne WhatsApp
10N