Park Chong-jun, chef du Service de sécurité présidentielle en Corée du Sud, a annoncé sa démission ce vendredi 10 janvier, alors qu’il était interrogé par la police.
Cette décision fait suite à une tentative d’arrestation de l’ancien président Yoon Suk-yeol le 3 janvier, durant laquelle des gardes du corps avaient formé une chaîne humaine pour empêcher les enquêteurs d’accéder à sa résidence à Séoul.
La démission de Park a été acceptée par le président intérimaire, Choi Sang-mok, alors que la situation politique continue de se tend à l’approche d’une nouvelle tentative d’arrestation de Yoon, suivant l’obtention d’un mandat d’arrêt.
Alors que la police et les enquêteurs s’apprêtent à lancer cette nouvelle opération, Park a lancé un appel à la retenue, insistant sur l’importance d’éviter tout affrontement physique ou effusion de sang lors des futurs développements.
Ce climat déjà fragile met en lumière les tensions croissantes dans la politique sud-coréenne, et les mesures prises par les forces de l’ordre pour procéder à une arrestation conformément aux règles. Le processus s’accompagne d’un examen minutieux des événements qui ont conduit à la démission de Park, remettant en question les protocoles de sécurité autour de la présidence.
