Corée du sud : Arrêté, le président Yoon Suk Yeol confronté à de graves accusations

Le tribunal sud-coréen a rejeté la demande de libération de Yoon Suk Yeol, l’ancien président destitué, suite à son arrestation pour des allégations de rébellion liées à sa déclaration de loi martiale. Après avoir été interrogé pendant plus de dix heures, Yoon a été placé en détention près de Séoul.

Ses avocats ont tenté de contester la légitimité de son mandat de détention, mais leurs efforts ont échoué. Yoon, qui avait refusé de coopérer davantage avec l’enquête, a vu les tensions autour de son cas s’intensifier, notamment à travers un important déploiement policier pour l’appréhender à sa résidence.

Si les procureurs décident d’inculper Yoon pour rébellion et abus de pouvoir, il pourrait rester sous détention jusqu’à ce que le tribunal rende sa décision, ce qui pourrait prendre jusqu’à six mois. En vertu de la législation sud-coréenne, une condamnation pour rébellion peut entraîner des peines sévères, incluant la réclusion à perpétuité ou même la peine de mort.

Dans un message vidéo diffusé avant son transfert, Yoon a exprimé ses inquiétudes quant à l’effondrement de l’État de droit dans le pays et a insisté sur le fait qu’il accepterait la détention pour éviter des violences. La situation agite la scène politique, alors que la Cour constitutionnelle examine les accusations portées contre lui.

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