Booba placé sous contrôle judiciaire : le rappeur risque une peine de prison

Booba placé sous contrôle judiciaire : le rappeur risque une peine de prison

Le rappeur Booba, de son vrai nom Élie Yaffa, est une nouvelle fois rattrapé par la justice. Le 9 septembre, il a été déféré et placé sous contrôle judiciaire à Paris, avant d’être convoqué pour un procès prévu le 3 décembre prochain.

Il devra répondre d’injures aggravées par la discrimination et de cyberharcèlement visant la journaliste Linh-Lan Dao et l’essayiste Tristan Mendès-France. En janvier 2024, Booba avait publié sur X (ex-Twitter) un message jugé antisémite visant l’universitaire Tristan Mendès-France, en l’associant à une photographie du tueur en série Francis Heaulme.

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L’essayiste, spécialiste des radicalités en ligne, a dénoncé « un flot spectaculaire de commentaires antisémites » déclenché par le rappeur. Pour ce délit, Booba encourt un an de prison et 45.000 € d’amende. Booba est également poursuivi pour messages racistes et harcèlement en ligne contre la journaliste Linh-Lan Dao.

L’avocate de cette dernière, Ilana Soskin, a confirmé que sa cliente se constituera partie civile : « Le harcèlement et les injures subies, relayées par des centaines d’internautes, ne peuvent rester impunis ». La peine encourue pour ce chef d’accusation s’élève à deux ans de prison et 30.000 € d’amende.

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Dans l’attente de son procès, Booba ne pourra avoir aucun contact avec les victimes. Son avocat, Gilles Vercken, assure que son client est « serein » et réserve ses explications au tribunal, sans confirmer sa présence le jour de l’audience. Ce n’est pas la première fois que le rappeur est poursuivi pour cyberharcèlement.

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En 2023, il avait déjà été mis en examen pour ses attaques contre l’agente d’influenceurs Magali Berdah. En mars dernier, 28 personnes avaient d’ailleurs été condamnées pour avoir participé à ce harcèlement collectif.