De récents lives TikTok, animés par l’influenceur Togbévi Kpéssé, ont révélé une tendance inquiétante où des jeunes femmes sont attirées par de fausses promesses financières à contrepartie d’ébats s€xuels. Mais derrière ces histoires virales, se cachent une réalité plus sinistre : l’émergence d’un prédateur calculateur opérant avec une ruse quasi mythique qui fait rappeler le tristement légendaire Baltasar de la Guinée équatoriale.
Cette polémique virale depuis quelques jours met en scène des femmes de Lomé qui racontent comment elles ont été dupées par un seul et unique homme, qui dit jusque-là qu’il est aussi victime. L’histoire de deux femmes a particulièrement retenu l’attention. Celles qui s’étaient rendues à Aného pour ce qu’elles pensaient être une transaction sexuelle lucrative, avant d’être abandonnées sans paiement.
La proposition trompeuse du « Baltasar » togolais
D’après leur témoignage, elles ont été approchées par un homme qui leur proposait une forte somme pour des services sexuels. Convaincues par la légitimité apparente de l’offre, elles se sont rendues à Aného et ont passé deux nuits à attendre un paiement qui ne s’est jamais matérialisé.
C’est également le cas d’une autre qui est aussi montée dans le live de Togbévi Kpéssé pour raconter comment elle n’a rien reçu de lucratif après une séance d’ébats avec le monsieur. Elle, autre, a reçu un chèque en blanc qu’elle n’a jamais pu encaisser et qui l’a d’ailleurs fait frôler la prison.
Des témoignages sont en pléthore. Chacune d’entre elles avaient une histoire particulière sur le bourreau. Mais, jetons le filet plus loin pour ratisser plus large : la normalisation du phénomène bizi.
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Une normalisation glaçante de l’exploitation des jeunes femmes
Plus alarmant que l’arnaque elle-même, le détachement des femmes qui racontaient leur expérience était flagrant. Elles décrivaient avec désinvolture un système où des intermédiaires prélèvent une commission de 10 % pour l’organisation de telles rencontres, suggérant l’existence d’un réseau clandestin bien établi.
Leur ton neutre lors du live, animé par l’influenceuse Togbévi Kpessé, laisse entrevoir une dangereuse normalisation des relations sexuelles transactionnelles chez certains jeunes.
L’émission a suscité de vifs débats en ligne, avec des commentaires allant de la moquerie à l’inquiétude : « Il vous aspire, il vous escroque, il vous manipule, il vous menace, il vous extorque encore plus d’argent, vous devenez son cuisinier, et à la fin, vous n’avez que des regrets 🤣🤣«
La comparaison de ce Togolais avec Baltasar, le fonctionnaire équato-guinéen qui a fait plus de 200 victimes, suggère que l’auteur présumé met en œuvre un stratagème complexe de tromperie ciblant les populations vulnérables.