Bac 2 blanc au Togo : Piège ou bouée de sauvetage ? Les élèves s’expriment

Pour des milliers d’élèves togolais, le baccalauréat est plus qu’un simple test : c’est une porte d’entrée vers leurs rêves. Mais les enjeux élevés s’accompagnent de fortes pressions, en particulier pour les redoublants qui doivent relever le défi redoutable d’une deuxième tentative. C’est le cas du BAC 2 blanc national du Togo, prévu du 24 au 27 mars 2025.

Ce n’est pas seulement un test pratique ; c’est une bouée de sauvetage, un stimulant pour la confiance et une étape audacieuse vers la transformation de l’éducation au Togo. Voici pourquoi cette initiative change la donne.

Une deuxième chance pour les redoublants

Pour des élèves comme Akouvi, 19 ans, qui a raté de peu le baccalauréat l’année dernière, le bac blanc est une lueur d’espoir. « J’étudie plus dur que jamais, mais je suis toujours nerveuse », admet-elle. « Cet examen blanc m’aidera à savoir où j’en suis et ce que je dois améliorer. C’est comme une répétition générale pour mon avenir. »

Cette initiative ne concerne pas seulement les élèves. C’est aussi un terrain de formation pour les enseignants qui serviront de correcteurs lors du baccalauréat officiel. En impliquant les éducateurs dans le processus, le ministère de l’Éducation primaire et secondaire vise à normaliser les pratiques de notation et à garantir l’équité à tous les niveaux.

« C’est une situation gagnant-gagnant pour tout le monde », déclare un enseignant dans un lycée à Lomé. « Nous pouvons perfectionner nos compétences et nos élèves bénéficient de la meilleure préparation possible. C’est une occasion d’aligner nos efforts et de travailler vers un objectif commun. »

Une nouvelle ère pour le système éducatif du Togo

L’examen blanc est plus qu’un simple test. Avec de nouveaux changements curriculaires et de nouvelles approches méthodologiques en cours, le gouvernement prend des mesures proactives pour moderniser le système et doter les élèves des outils dont ils ont besoin pour s’épanouir dans un monde compétitif.

Le succès de cette initiative pourrait avoir des implications de grande portée. Des taux de réussite plus élevés non seulement stimuleraient le moral des élèves, mais renforceraient également la réputation d’excellence académique du Togo. Pour les redoublants, cela pourrait faire la différence entre abandonner et poursuivre leurs rêves.