Alaixys Romao, pilier indéfectible de l’équipe nationale togolaise, poursuit sa remarquable carrière internationale avec une récente convocation pour les matchs cruciaux de qualification pour la Coupe du monde contre la RD Congo et le Soudan du Sud.
Cette sélection fait suite à un moment profondément émouvant pour le milieu de terrain. Lors de la dernière trêve internationale, la Fédération togolaise de football (FTF) lui a rendu hommage pour ses 20 années de loyaux services aux Éperviers, un hommage qui a surpris le vétéran de 41 ans.
Un moment inoubliable gravé dans les mémoires
Au retour de la cérémonie, Romao a partagé sa vive réaction. « Je ne m’y attendais pas. C’était une immense surprise, pleine d’émotion », a-t-il confié. Il a souligné la perfection du moment, déclarant : « Mon père était là, nous avons gagné le match… C’était un moment unique qui restera gravé dans ma mémoire.» Cet événement célébrait non seulement sa longévité, mais aussi son engagement indéfectible envers le maillot national.
Comment se dessine l‘avenir d’Alaixys Romao après sa retraite ?
Fort de sa vaste expérience du football en club et en sélection, Romao a pleinement assumé son rôle de leader et de mentor au sein de l’équipe. Il se consacre avec passion à guider la nouvelle génération de joueurs togolais, partageant les enseignements de sa longue carrière pour les aider à se développer sur et en dehors du terrain. Il reconnaît cette dynamique unique, rappelant que certains de ses jeunes coéquipiers l’ont vu jouer enfant, ce qu’il considère comme une « grande responsabilité ».
S’il reste pleinement engagé envers l’équipe nationale. « On est plus près de la fin que du début, mais tant que je suis appelé, je réponds présent. Le moment venu, je céderai la place aux jeunes », a déclaré Romao. Le joueur de Six Fours Le Brusc a décidé de devenir entraîneur, une voie qu’il envisageait depuis plusieurs années.
« Obtenir mon diplôme est une étape logique », explique-t-il. « J’ai beaucoup appris et je souhaite transmettre ce savoir à la prochaine génération. Et surtout, je suis passionné par le métier. »
