L’ex-entraîneur du Real Madrid, Carlo Ancelotti, aujourd’hui à la tête de l’équipe nationale brésilienne, a été reconnu coupable de fraude fiscale par la justice espagnole. Il a écopé d’une peine d’un an de prison ainsi que d’une amende de plus de 386 000 euros.
Bien que la sanction soit lourde sur le plan symbolique, elle n’entraînera pas d’incarcération, la peine étant inférieure à deux ans, seuil en dessous duquel les peines sont généralement aménagées en Espagne. L’affaire concerne des revenus perçus en 2014 liés à ses droits à l’image, qu’il aurait partiellement dissimulés au fisc.
Ancelotti a toujours nié toute intention frauduleuse, expliquant que le montage financier utilisé avait été proposé par le Real Madrid lui-même pour une partie de sa rémunération, versée par l’intermédiaire d’une société dédiée.
Le ministère public estimait qu’en 2014, l’entraîneur italien avait perçu plus de 1,2 million d’euros via la cession de ses droits à l’image, sans en déclarer la totalité. Son salaire annuel s’élevait alors à 6 millions d’euros nets, dont environ 15 % étaient versés à travers cette structure spécifique.
En revanche, la justice a rejeté les poursuites similaires pour l’année 2015, faute de preuves suffisantes.
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Cette condamnation jette une ombre sur le parcours exemplaire de l’un des coachs les plus titrés du football mondial, à l’aube d’une nouvelle étape de sa carrière en tant que sélectionneur de la Seleção brésilienne, qu’il dirigera lors de la Coupe du monde 2026.
L’affaire relance aussi les débats autour des pratiques contractuelles dans le football de haut niveau, souvent à la frontière de la légalité fiscale.