Treize des candidats à l’élection présidentielle prévue le 12 avril, dont les dossiers ont été rejetés par le ministère de l’Intérieur, ont déposé un recours devant la Cour constitutionnelle. Sur les dix-neuf candidats initialement recalés, six ont choisi de ne pas poursuivre cette démarche.
La Cour a huit jours pour donner une réponse, et dans une semaine, on connaîtra le sort de ces recours et la possibilité pour de nouveaux candidats de rejoindre les quatre candidats déjà validés : Alain-Claude Bilie-By-Nze, Brice Clotaire Oligui Nguema, Stéphane Iloko et Joseph Lapensée Essingone.
Parmi ceux qui contestent leur exclusion, on trouve le syndicaliste Jean-Rémy Yama, qui a attiré l’attention sur son cas en raison de la difficulté à obtenir des documents d’état civil, mais reste confiant quant à l’acceptation de sa candidature.
Zenaba Gninga Chaning, une femme d’affaires, estime également avoir renforcé son dossier avec les pièces manquantes et exprime sa détermination à remporter les élections.
De son côté, la juriste Marlène Essola Effoutamane demande à la Cour d’annuler la candidature du président de la Transition, Brice Clotaire Oligui Nguema, invoquant des violations des lois nationales et internationales concernant le statut des militaires. L’attention est maintenant tournée vers la Cour, qui doit se prononcer rapidement.
