Au moins neuf individus soupçonnés d’être des partisans de l’imam Mahmoud Dicko ont été arrêtés et inculpés pour « attroupement illégal ».
Ces arrestations font suite à des événements survenus le 14 février, lorsque des groupes de sympathisants se sont réunis à Bamako pour accueillir le leader religieux, qui vit en exil, après que son retour au pays ait été annoncé à tort.
Les forces de l’ordre ont procédé à ces arrestations, y compris dans des foyers proches de l’aéroport, suscitant des interrogations sur le contexte sécuritaire et politique dans le pays.
Les tensions entre l’imam Dicko et la junte au pouvoir se sont intensifiées, alors qu’il est devenu l’un des principaux opposants au régime militaire, dénonçant ce qu’il appelle une « Transition sans trajectoire ». La situation est d’autant plus compliquée par la dissolution en mars 2024 de la Coordination des mouvements et associations de soutien à l’imam, qui est désormais considérée comme une force d’opposition.
Dicko, une figure influente dans le pays, s’est exilé en Algérie depuis plus d’un an, alors que les groupes d’opposition continuent d’appeler à une transition politique civique et à des élections présidentielles.
