Ce mercredi, l’un des principaux opposants politiques du Zimbabwe devrait être libéré après 19 mois de détention. Job Sikhala, accusé par les autorités d’incitations à la violence, a été condamné à deux ans de prison avec sursis. Ses avocats ont indiqué qu’il devrait être libéré dans la matinée de la prison de haute sécurité de Chikurubi, à Harare, après 595 jours derrière les barreaux.
En compagnie d’un autre député de l’opposition, Godfrey Sithole, Sikhala a été reconnu coupable d’incitation à la violence et accusé d’avoir encouragé des membres de l’opposition à réagir à la mort tragique de l’activiste Moreblessing Ali. Cette dernière, dont le corps mutilé, avait été retrouvé après trois semaines de disparition, a entraîné des troubles lors de ses funérailles. Ses partisans dénoncent un procès politique, accusant le régime en place de réprimer délibérément l’opposition.
Job Sikhala, député et personnalité influente au sein de la principale coalition d’opposition, la Coalition des citoyens pour le changement, a été arrêté plus de soixante fois au cours des vingt dernières années.