Hanoi, 22 mai 2024 (Lomé Actu)- To Lam, ministre de la Sécurité publique du Vietnam, a été confirmé ce mercredi au poste de président par l’Assemblée nationale.
Sa nomination, proposée par le Parti communiste après la démission de son prédécesseur dans le cadre d’une vaste purge anti-corruption, soulève de vives inquiétudes quant à l’avenir des droits humains dans le pays.
To Lam, qui a fait toute sa carrière au sein du puissant ministère de la Sécurité publique, est accusé d’avoir orchestré une répression systématique de la dissidence et d’avoir muselé la société civile. Sous sa direction, les arrestations de défenseurs des droits humains, de militants écologistes et de journalistes se sont multipliées.
To Lam est également accusé d’avoir instrumentalisé la lutte contre la corruption pour écarter ses rivaux politiques au sein du Parti communiste. Malgré les critiques des organisations internationales de défense des droits humains et un scandale lié à un train de vie jugé extravagant, To Lam a été élu à une large majorité par un Parlement sous contrôle du parti unique.
