Une faible prise en compte des contextes strictement africains par les grandes agences de notation, fait perdre des opportunités de financement à l’Afrique, selon le PNUD..
Selon L’Economiste, paru lundi, les méthodes d’évaluation des grandes agences ne sont pas adaptées. Résultat, une perte de 74 milliards de dollars.
Dans un rapport récent disponible dans la docuthèque de l’Agence Ecofin, le Programme des Nations unies pour le Développement (PNUD) a indiqué que les méthodes d’évaluation actuelles des grandes agences de notation ont coûté à l’Afrique des opportunités
supplémentaires de financement d’une valeur de 74 milliards de dollars.
Selon le PNUD, les approches de S&P Global Ratings, Moody’s et Fitch pour donner une note à
la qualité des émetteurs africains ne sont pas toujours appropriées. Elles reposent très
souvent sur des algorithmes préparés pour une certaine approche de la macroéconomie et ne prennent pas en compte les réalités plus concrètes et spécifiques.
Le rapport souligne également que les analystes des agences de notation peuvent manquer
de précision en produisant des analyses de risques qui tiennent compte de la vision
courante des investisseurs sans évaluer en détail la réalité africaine.
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Plusieurs pays africains n’aident pas non plus à améliorer cette situation. Dans certains pays, en particulier en Afrique francophone, les données statistiques sont rares ou arrivent souvent avec un décalage dans le temps, ce qui peut pousser à des estimations.