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Vaccin contre le paludisme : le Togo se prépare au déploiement

Vaccin contre le paludisme : le Togo se prépare au déploiement

C’est une avancée significative pour la santé publique. Le Togo se prépare activement à introduire un vaccin contre le paludisme dans son programme national de vaccination. Cette avancée fait suite à une réunion de haut niveau entre les dirigeants togolais et les responsables de la santé mondiale.

L’annonce a été faite à l’issue d’une réunion à Yokohama entre le président Faure Gnassingbé et le Dr Sania Nishtar, directrice exécutive de GAVI, l’Alliance du Vaccin. Le Dr Nishtar a confirmé le lancement prochain. Elle se déclare profondément impressionnée par le dévouement des dirigeants togolais.

« Nous avons été sensible à son intérêt et son engagement pour le bien-être des enfants de son pays. Nous lancerons prochainement le vaccin au Togo », a-t-elle déclaré.

Un vaccin contre le paludisme pour les enfants de 5 à 17 mois

Le vaccin en question, connu sous le nom de RTS,S/AS01 ou Mosquirix, représente une avancée monumentale après des décennies de recherche scientifique. Il s’agit du tout premier vaccin recommandé par l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) et GAVI pour lutter contre le paludisme chez les enfants. Spécialement conçu pour les enfants de 5 à 17 mois, des études cliniques ont démontré qu’il permettait de réduire de 30 à 40 % les cas graves et potentiellement mortels de paludisme, offrant ainsi un nouvel outil puissant dans la lutte contre la maladie.

L’inclusion du Togo dans ce programme marque son entrée dans un groupe croissant de pays africains pionniers. Le vaccin a déjà été déployé avec succès dans plusieurs pays, dont le Ghana, le Kenya, le Malawi, le Cameroun, le Burkina Faso et le Bénin, depuis 2022. Ce déploiement s’inscrit au cœur de la stratégie sanitaire globale du Togo, fortement soutenue par GAVI. Le soutien de l’alliance s’étend au-delà du paludisme, en contribuant à l’introduction d’autres vaccins essentiels, comme ceux contre le rotavirus et le VPH, au financement de campagnes de vaccination de masse et au renforcement de la chaîne d’approvisionnement sanitaire et de l’infrastructure numérique du pays.

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