Au Niger, le général Abdourahamane Tiani, à la tête de la junte militaire au pouvoir, a pris la décision d’entreprendre une réécriture de l’histoire nationale.
Cette initiative, annoncée par l’agence nigérienne de presse (ANP), vise à créer un récit plus objectif et authentique sur l’histoire du pays. Le 1er novembre, Tiani a signé un décret établissant un comité ad hoc, présidé par le professeur Maikoréma Zakari, notable dans le domaine de la recherche historique, pour superviser cette réécriture.
La première réunion du comité est prévue pour le 22 novembre, réunissant historiens et archéologues afin d’explorer les récits passés du Niger, présentés comme étant largement influencés par la période coloniale. La junte entend ainsi dresser un tableau fidèle de son héritage, depuis la fondation du pays jusqu’à son parcours tumultueux actuel, rompre avec l’influence coloniale et célébrer une histoire qui reflète les défis et les luttes du peuple nigérien.
Cette initiative s’inscrit dans la volonté de la transition actuelle de redéfinir l’identité nationale et de renforcer la souveraineté depuis l’accession au pouvoir des militaires.
