Lors du Conseil des ministres du 27 novembre 2024, le président de la Transition malienne, Assimi Goïta, a annoncé son intention d’organiser des élections « transparentes et apaisées », afin de mettre fin à la période transitoire actuelle.
Bien qu’aucun calendrier précis ni plan détaillé n’ait encore été offert, cette déclaration a suscité un mélange d’espoir et de scepticisme parmi la population malienne. Birama Coulibaly, secrétaire général du gouvernement, a insisté sur l’importance de créer un environnement propice à une élection qui matérialiserait le retour à l’ordre constitutionnel.
Cependant, cette annonce est accueillie avec prudence, en raison des promesses non tenues précédemment par le gouvernement de Transition. Le pays fait face à une insécurité persistante, avec des groupes armés menaçant plusieurs régions, ce qui complique l’organisation des élections.
De plus, le climat politique est marqué par un manque de confiance entre le gouvernement et l’opposition, rendant la situation délicate. Pour que ces élections deviennent une réalité, les autorités devront publier un calendrier clair et prendre des mesures concrètes garantissant la transparence et la sécurité du processus électoral.
