Alors qu’il rencontrait des problèmes de fertilité pour avoir un enfant avec sa partenaire et ne pouvait pas financièrement avoir recours à une fécondation in vitro (FIV), celui que la justice a appelé « PQ » a mélangé son sperme avec celui de son père avant de l’injecter à sa conjointe. Cette dernière était d’accord avec la manœuvre.
Apprenant les circonstances de la naissance de l’enfant, le Conseil de Barnsley a par la suite saisi la justice pour connaître la véritable filiation de l’enfant. Ce que la Haute Cour de Sheffield a rejeté, mentionnant n’avoir « aucun intérêt dans le résultat ».
« C’est leur affaire. » La Haute Cour de justice de Sheffield, saisie par le Conseil de Barnsley, a jugé ce jeudi 15 février que l’homme qui a mélangé son sperme avec celui de son père pour avoir un enfant avec sa conjointe ne devrait pas passer de test de paternité, a relayé le média britannique Sky News.
Selon le juge, il y a de « fortes chances » que le grand-père de l’enfant de cinq ans soit en réalité son père biologique, mais l’affaire reste personnelle et ne concerne pas l’autorité locale du nord de l’Angleterre.