Un gendarme abat froidement quatre civils pour 500 FCFA
La localité de Touboro, dans la région du Nord au Cameroun, est actuellement plongée dans une tension extrême.
Un adjudant de gendarmerie a abattu de manière froide quatre civils lors d’un contrôle routier. Cette tragédie, à la fois surprenante et déchirante, trouve son origine dans le refus des civils de payer une somme de 500 FCFA lors du contrôle.
Selon des sources concordantes, les tensions ont éclaté lorsque les civils ont refusé de s’acquitter de la somme demandée, provoquant ainsi une altercation qui a incité le gendarme à dégainer son arme et à ouvrir le feu sur les quatre hommes, causant leur décès. Bien que l’identité du gendarme et des victimes reste inconnue, des images insoutenables de la scène ont été obtenues.
Informées de cette tragédie, les populations se sont mobilisées en masse, initiant une chasse à l’homme contre le gendarme mis en cause. Les détails sur la situation actuelle du gendarme demeurent flous, mais certains de ses collègues ont déjà été pris pour cible par la population en colère, les contraignant à se mettre à l’abri.
« Tous les gendarmes qui sont en location personne ne peut rentrer chez lui, les civils ont dit que partout où ils vont trouver les gendarmes ils vont tuer jusqu’à nouvel ordre. Plusieurs gendarmes pensent même déjà à faire quitter leur famille de Touboro », rapporte une source de manière anonyme.
Certains gendarmes, également sous couvert d’anonymat, ont révélé que de telles situations sont le résultat des engagements financiers excessifs pris par certains de leurs collègues, les poussant à agir au-delà de leurs moyens. Des témoignages internes dénoncent également des comportements inacceptables, tels que des cotisations excessives et des pratiques douteuses au sein de la gendarmerie.
La gravité de cette situation soulève des questions quant à la nécessité de réformes internes et de mesures visant à garantir la responsabilité des forces de l’ordre, tout en préservant la confiance des citoyens dans les institutions censées les protéger.
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