Le ministère de la Justice sous la présidence de Donald Trump a lancé une enquête concernant les grâces accordées par l’ancien président Joe Biden avant la fin de son mandat. Ce scrutin vise principalement les pardons accordés à des membres de sa famille ainsi qu’à des détenus condamnés à mort.
Ed Martin, l’avocat en charge des grâces au ministère, a informé son équipe qu’il devait évaluer la légitimité des décisions de Biden et s’assurer qu’il n’y avait pas eu d’abus potentiel, notamment par l’utilisation d’un dispositif nommé AutoPen, qui imite une signature manuscrite.
Bien que l’utilisation de cet outil par Biden ne soit pas prouvée, cette enquête se concentre sur des grâces accordées à des proches de Biden, y compris à son fils Hunter.
L’enquête se penche particulièrement sur les grâces préventives données à cinq membres de la famille Biden et sur des commutations de peine pour 37 détenus fédéraux, qui ont été préservés de la peine capitale au profit d’une réclusion à perpétuité.
Bien que la Constitution américaine confère aux présidents un pouvoir d’accorder des grâces de manière absolue, Martin a souligné lors d’une conférence de presse que les accords de Biden nécessitaient tout de même un examen intensif.
Cette affaire soulève ainsi des questions sur la légitimité des décisions prises par des dirigeants en fin de mandat.
