Lors d’une intervention à Charm el-Cheikh, en Égypte, suite à la signature d’un accord de paix à Gaza, le président américain Donald Trump s’est montré catégorique sur le risque d’une troisième guerre mondiale.
Il a affirmé que, dans un effort d’intelligence collective, un tel conflit mondial n’aura pas lieu, et qu’il ne débutera en tout cas pas au Moyen-Orient, malgré certaines spéculations passées. S’exprimant aux côtés d’autres leaders mondiaux lors d’un sommet historique sur le cessez-le-feu, Trump a insisté sur l’importance de la raison pour éviter une conflagration planétaire.
Il a également précisé que le soutien humanitaire à Gaza doit être dirigé vers la population et non vers le financement d’activités violentes ou terroristes, déplorant les pratiques passées. Le président américain a par ailleurs appelé à la « démilitarisation » de Gaza et à la mise en place d’une nouvelle force de police civile pour garantir la sécurité dans la région.
Il a promis l’implication des États-Unis pour bâtir un avenir meilleur au Moyen-Orient, déclarant : « Gaza, comme je l’ai dit plus tôt, j’ai l’intention d’être un partenaire pour assurer un avenir meilleur… Vous allez travailler avec les États-Unis. Nous allons veiller à ce que le Moyen-Orient soit un endroit sûr et sécurisé ».
Trump a également qualifié le plan de paix pour Gaza de moment historique, appelant à une coopération continue pour une paix durable, lors de la cérémonie officielle de signature aux côtés des principaux médiateurs qataris, égyptiens et turcs.