Cette semaine, de graves violences ont été signalées dans l’ouest du Burkina Faso, où des exactions contre des civils ont eu lieu entre Bobo-Dioulasso et Nouna.
Des villages ont été attaqués par les forces militaires burkinabè, laissant derrière eux des images choquantes circulant sur les réseaux sociaux. Celles-ci montrent des corps de victimes, certains ligotés, tandis qu’un bébé hurle, témoignant de la brutalité de la situation.
Une vidéo complémentaire révèle des membres des Volontaires pour la défense de la patrie (VDP) s’asseyant indifféremment sur un amas de corps, illustrant l’absence d’humanité au cœur de ces horreurs.
Les actes de violence qui se seraient déroulés entre le 10 et le 11 mars semblent se poursuivre, avec des justifications avancées par des partisans de la junte militaire, qui affirment que ces actions visaient à neutraliser des voleurs de bétail supposés liés aux terroristes.
Cependant, des sources non officielles évoquent plutôt des représailles ciblant la communauté peule, souvent soupçonnée d’être associée aux groupes armés.
Dans un communiqué, la mairie de Solenzo a noté la saisie de 463 bœufs et 41 moutons, mais n’a fait aucune mention des morts, soulignant ainsi un silence troublant sur les conséquences humaines de ces opérations militaires.
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