Le trafic illicite des espèces sauvages est un grave problème qui rapporte énormément d’argent aux organisations criminelles impliquées à travers le monde. Pour lutter contre ce phénomène, la Direction des ressources forestières et l’Agence des Etats-Unis pour le développement international (USAID) ont réuni, jeudi à Lomé, les institutions financières, les agences chargées de l’application de la loi et les sociétés de transport et logistique pour renforcer la gestion des ressources naturelles et l’application de la loi.
Cette rencontre a eu lieu dans le cadre du Programme pour la biodiversité et le développement à faibles émissions en Afrique de l’ouest (WABiLED), de la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées (CITES) et la Stratégie de lutte contre la criminalité liée aux espèces sauvages en Afrique de l’ouest (WASCWC).
Issobou Adjei-Touré, chef division aires protégées et de la faune et point focal de la CITES au Togo, a déclaré : « Il vaut mieux s’unir pour préserver le peu de ressource qu’il nous reste, bref la nature, car notre vie en dépend ».
À cet atelier, Naveed Khan, spécialiste de la criminalité financière à WABiLED a révélé des chiffres alarmants. Selon lui, les organisations criminelles impliquées dans ce trafic illicite des espèces sauvages génèrent 24 milliards de dollars par an.
Cet atelier, qui a débuté au Togo, aura également lieu en Côte d’Ivoire et au Nigeria. Ensuite, il y aura un atelier régional qui permettra de définir des mécanismes pour permettre l’échange d’informations et de bonnes pratiques afin de mettre fin à ce fléau.
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