« C’est une blague… » : Des Togolais réagissent à la baisse du prix des carburants

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Le gouvernement togolais a annoncé une légère baisse des prix des carburants, à compter du 10 décembre 2024. Depuis, les réactions des citoyens togolais s’enchaînent sur la toile.

Selon le dernier arrêté ministériel, le prix du litre de Super sans plomb baissera de 20 F CFA, passant de 700 F à 680 F. Le diesel a connu une baisse plus importante de 80 F CFA, désormais fixé à 695 F, tandis que le prix du kérosène reste inchangé à 650 F.

Si cet ajustement peut sembler être une bonne nouvelle, de nombreux citoyens s’interrogent sur son impact réel, exprimant leurs opinions sur le caractère modeste de la réduction.

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« 20 F, est-ce vraiment une baisse des prix des carburants ? »

Pour beaucoup à Lomé, la nouvelle de la baisse de 20 F du prix du Super sans plomb a suscité de la frustration plutôt que du soulagement. Les commentaires des habitants soulignent le sentiment général :

« Si c’était une augmentation, on parlerait de 200 F ou plus. Mais quand c’est une réduction, on n’a que 20 F. Est-ce que ça vaut vraiment la peine de se réjouir ? »

« Pour voir un réel bénéfice, il faudrait acheter au moins 5 litres pour économiser 100 F. C’est une blague. »

« En réalité, ce n’est pas une baisse. Ils auraient dû laisser les prix tels qu’ils étaient ou faire une réduction significative d’au moins 75 F ou 100 F. »

De nombreux citoyens affirment qu’avec l’augmentation du coût de la vie au Togo, une réduction de 20 F ne fait guère de différence dans leurs dépenses quotidiennes. Certains la considèrent comme symbolique plutôt que pratique, suggérant que le geste ne contribue guère à alléger le fardeau économique.

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Une opportunité manquée ?

La conversation met en évidence une frustration récurrente : les hausses importantes des prix du carburant ne sont pas rares, mais les réductions restent souvent marginales.

Pour beaucoup, cette dernière annonce est un nouveau rappel du fossé grandissant entre les décisions politiques et les réalités auxquelles sont confrontés les citoyens ordinaires.

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