Une épidémie de rage s’est déclarée dans la région des Plateaux au Togo. Cette situation incite le gouvernement à agir d’urgence.
Le gouverneur général de la région, Dadja Maganawe, a tiré la sonnette d’alarme le 23 juin après que plusieurs cas mortels ont été signalés dans sept préfectures, dont celles d’Ogou, de Haho et d’Amou. La crise est principalement due aux attaques de chiens errants non vaccinés dans ces communautés rurales.
Conséquences mortelles des morsures d’animaux
Les autorités sanitaires confirment le caractère hautement mortel de la rage, qui attaque le système nerveux et se révèle mortelle à près de 100 % dès l’apparition des symptômes. La maladie se transmet par morsures, griffures ou même léchage d’animaux infectés, en particulier les chiens, les chats et les singes. Le gouverneur Maganawe a souligné que la vaccination rapide des animaux de compagnie et une intervention médicale immédiate pour les victimes de morsures restent les seules mesures efficaces.
Mesures de protection d’urgence contre l’épidémie de rage
Le gouvernement régional a émis des directives cruciales pour endiguer l’épidémie :
- Tous les animaux domestiques doivent être vaccinés chaque année contre la rage.
- Les propriétaires d’animaux doivent les maintenir en laisse ou les enclos sécurisés.
- Tout incident de morsure nécessite un examen vétérinaire immédiat.
- Les victimes de morsure doivent laver soigneusement leurs plaies à l’eau et au savon avant de consulter un médecin d’urgence.
Le gouverneur a mobilisé les professionnels de santé et exhorté les habitants à la plus grande prudence face aux animaux errants. L’épidémie met en évidence les lacunes des services vétérinaires ruraux et les dangers des populations animales non contrôlées. Les cliniques locales ont été placées en état d’alerte maximale pour prendre en charge les cas potentiels, en mettant l’accent sur la prophylaxie post-exposition rapide pour les victimes de morsures.
