La tension monte dans la zone franche du Togo. Les travailleurs, soutenus par le Mouvement Martin Luther King (MMLK) et les syndicats SYNACSITO et USYNTRAZOF, se préparent à une grève de grande ampleur.
Cette décision fait suite à des années de frustration face aux conditions de travail, aux salaires de misère et à l’inaction du gouvernement. Les employés se sont rassemblés à Tsevié pour exiger des changements.
Les travailleurs prennent position
Citant le leader révolutionnaire Thomas Sankara, le MMLK a présenté la grève comme une rébellion nécessaire contre 35 ans d’exploitation systémique. « L’esclave qui n’est pas capable d’assumer sa révolte ne mérite pas que l’on s’appitoie sur son sort, seule la lutte libère », a déclaré le mouvement.
Les travailleurs accusent les entreprises de la zone franche de violer les droits fondamentaux du travail, notamment des salaires insoutenables, des horaires de travail épuisants, des licenciements arbitraires et une absence de dialogue social.
« Le Togo n’est pas un territoire conquis », le MMLK
L’organisation a condamné le modèle économique de la zone franche, qui, selon elle, privilégie les profits des investisseurs étrangers au détriment de la dignité des travailleurs.
« Trop, c’est trop. Le Togo n’est pas un territoire conquis ! » a déclaré le groupe qui exige l’intervention du gouvernement pour faire respecter le droit du travail.
Avec Ici Lomé
