Lomé Actu, 06 septembre 2024 – Le général Damehame Yark, ministre togolais de la Pêche, des Ressources animales et de la Régulation de la transhumance, multiplie les efforts pour répondre aux défis posés par la transhumance dans le pays.
Face à la montée des tensions entre éleveurs et communautés locales, le ministre a dévoilé un plan stratégique visant à assurer la sécurité et à favoriser la cohabitation pacifique.
Régulation des mouvements de transhumance
Le général Yark a constaté que de nombreux éleveurs entrant au Togo ne sont pas des transhumants pacifiques, ce qui a conduit à de fréquents conflits avec les agriculteurs et les populations locales.
En réponse, le ministère prévoit de mettre en place un contrôle plus strict des mouvements des éleveurs à travers le pays. Cela impliquera de désigner des zones spécifiques où la transhumance est autorisée et d’appliquer des mesures pour contenir les troupeaux dans ces zones.
Aménagement des sites de transhumance
En effet, le gouvernement a identifié des sites qui seront aménagés avec des points d’eau pour accueillir les transhumants une fois la suspension de la transhumance levée. Ces sites visent à empêcher les mouvements non contrôlés de troupeaux, qui détruisent souvent les cultures et causent des conflits avec les agriculteurs.
En délimitant clairement les zones de transhumance, le gouvernement espère ainsi réduire les tensions et faire la promotion des relations harmonieuses entre les éleveurs et les communautés locales.
La transhumance est depuis longtemps une source de conflit au Togo, car les animaux endommagent souvent les cultures, ce qui entraîne des pertes financières pour les agriculteurs et une hausse de la pauvreté.
