Une nouvelle vague de répression cible les conducteurs qui endommagent les biens publics lors d’accidents de la route. Les autorités togolaises ont annoncé une nouvelle mesure stricte. Toute personne responsable de la panne d’un lampadaire sera désormais directement chargé de payer de l’intégralité des frais de réparation.
Cette décision s’inscrit dans le cadre d’une initiative majeure visant à résoudre un problème persistant sur les routes togolaises. Depuis longtemps, de nombreuses artères de Lomé et de l’intérieur du pays sont plongées dans l’obscurité, les systèmes d’éclairage public étant endommagés lors d’accidents et jamais réparés. Ce manque d’éclairage a accru les risques pour tous les usagers de la route, des accidents à l’insécurité à la tombée de la nuit.
Réparations des lampadaires
La réponse du gouvernement est double. Premièrement, une vaste opération est déjà en cours pour rétablir physiquement l’éclairage dans tout le pays. Des équipes techniques ont été déployées pour réparer et réinstaller les lampadaires endommagés sur les axes routiers clés, notamment la rocade de Lomé, le boulevard Jean-Paul II et la route stratégique RN34 menant à Vogan et Anfoin.
Désormais qui casse un lampadaire public, paie la réparation
Le deuxième volet, et le plus impactant, de cette initiative concerne la nouvelle réglementation financière. L’époque où l’État prenait automatiquement en charge la réparation d’un lampadaire détruit par un véhicule est révolue. Les autorités ont clairement indiqué que la responsabilité financière incombera entièrement à l’auteur des dommages. Ce paiement pourra être effectué directement par le contrevenant ou par l’intermédiaire de sa compagnie d’assurance, mais la facture ne sera plus envoyée au public.
Au-delà de la sanction financière, le gouvernement lance une campagne de sensibilisation renforcée. L’objectif est de rappeler à tous les conducteurs l’importance d’une conduite prudente et du strict respect du code de la route. Cette initiative s’accompagnera d’une intensification des contrôles de police aléatoires afin d’identifier et de sanctionner les comportements dangereux à l’origine de tels accidents.
