Un coup dur pour ces Ivoiriens réfugiés résidant au camp d’Avépozo, plus précisément ceux qui sont installés dans l’ancien hôtel Tropicana. Ils lancent un SOS à l’endroit du gouvernement togolais.
En effet, suite au refus de quitter le camp, le gouvernement a procédé le vendredi 14 décembre au rasage du lieu par les forces de l’ordre togolais. C’est un camp où ils habitent depuis 11 ans. Le feu vert aurait été donné par le Haut-Commissariat des Nations unies pour les Réfugiés (HCR).
Voici l’intervention de certains réfugiés ivoiriens :
« Nous les avons accueillis à bras ouverts. Quand ils étaient venus, au début, ils logeaient chez nous avant que le HCR ne leur construise le camp. Nous allons encore les héberger en attendant qu’ils ne trouvent de chambre en ville »
« C’est ma valise qui est devant, mes assiettes et autres-là je les ai confiés à maman Rachel (NDLR : une voisine togolaise) »
Pour rappel, ces réfugiés ont dû quitter la Côte d’Ivoire à cause de la crise post-électorale de 2011.
« Nous sommes ces réfugiés qui ont décidés d’intégrer la nation togolaise et de ne plus retourner au pays, après la cessation du statut de réfugié, conformément à la décision des autorités. En octobre dernier, le camp a été détruit alors que nous n’avons pas les moyens nécessaires pour trouver un lieu pour se loger. Depuis ce temps, notre quotidien est devenu plus difficile. Nous sommes à la belle étoile. La situation est compliquée avec nos familles et surtout, nos enfants »