Lomé Actu, 18 octobre 2024 – Les efforts visant à obtenir le statut de patrimoine mondial de l’UNESCO pour les sites métallurgiques historiques de Bassar au Togo prennent de l’ampleur. Un atelier crucial organisé les 16 et 17 octobre à Bassar a validé le plan de conservation et de gestion, ainsi qu’un document d’analyse préliminaire pour l’inscription potentielle.
L’atelier est organisé par le ministère de la Communication, des Médias et de la Culture avec le soutien de l’UNESCO. Il a fourni une plateforme pour discuter des plans avec les communautés locales. Des experts nationaux, des autorités locales, des guides de sites et des chefs traditionnels y ont participé, garantissant une approche collaborative avant de soumettre les documents au Centre du patrimoine mondial (WHC).
Sites clés de l’Antiquité
Les documents validés décrivent un plan de gestion quinquennal, ainsi qu’une analyse des recherches archéologiques menées sur les sites. Sept sites sont prévus pour examen par l’UNESCO : M’pampou 1, M’pampou 2 et Dikpassanware à Bassar 1 ; Bitchabé et Tchogma à Bangeli, Bassar 2 ; et N’nababoun et Tatre-Apoutandior à Bassar 3. Ces sites, dont certains remontent au IVe siècle avant J.-C., ont une valeur historique et culturelle importante, car ils représentent d’anciennes pratiques de fusion du fer.
L’initiative vise non seulement à conserver le riche patrimoine du Togo, mais aussi à sensibiliser à son importance historique sur la scène mondiale. Le statut potentiel de patrimoine mondial contribuerait à renforcer la préservation des sites et à promouvoir le tourisme, donnant à l’histoire métallurgique ancienne du Togo la reconnaissance qu’elle mérite.