Crise politique au Togo : L’opposition saisit le Conseil de sécurité des Nations Unies

Crise politique au Togo : L'opposition saisit l'ONU
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Face à l’escalade dramatique de la crise politique au Togo, les groupes d’opposition Dynamique Monseigneur Kpodzro (DMK) et le Front de libération nationale (FLN) ont officiellement saisi le Conseil de sécurité des Nations Unies, accusant le gouvernement de massacres et exigeant une intervention internationale.

Cette démarche intervient dans un contexte de nouvelle vague de manifestations prévue pour la mi-juillet. Les leaders de l’opposition réclament la démission du président Faure Gnassingbé et le retour à l’ordre constitutionnel.

Le DMK et le FLN ont annoncé le 9 juillet 2025 avoir déposé une plainte officielle auprès du Conseil de sécurité des Nations Unies. Ils invoquent la violente répression des manifestations par le gouvernement fin juin. Les groupes affirment que les forces de sécurité ont tué des manifestants lors des rassemblements des 6, 26, 27 et 28 juin, lorsque les citoyens sont descendus dans la rue pour exiger des réformes sécuritaires et démocratiques fondamentales en vertu de l’article 150 de la Constitution togolaise de 1992.

L’appel de l’opposition présente les troubles au Togo comme une menace pour l’Afrique de l’Ouest, liant le gouvernement Gnassingbé à l’instabilité régionale. La déclaration fait spécifiquement référence aux massacres de Barsalogho au Burkina Faso et dénonce le refus de Lomé d’extrader un suspect clé, Paul Henri Damiba, qu’ils accusent d’être financé par les contribuables togolais.

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COMMUNIQUÉ DE PRESSE CONJOINT DE LA DYNAMIQUE MONSEIGNEUR KPODZRO (DMK) ET DU FRONT DE LIBÉRATION NATIONALE (FLN) DU MERCREDI 09 JUILLET 2025

 MASSACRES ET IMPASSE POLITIQUE AU TOGO : SAISINE DU CONSEIL DE SÉCURITÉ DE L’ONU POUR LE RECADRAGE DE LA SORTIE DE CRISE

 La Dynamique Monseigneur Kpodzro (DMK) et le Front de Libération Nationale (FLN) informent l’opinion nationale et internationale de la saisine le 04 juillet 2025 du Conseil de sécurité de l’ONU par le Gouvernement légitime du Togo en exil et l’Écosystème DMK.

 Les diligences ont été accomplies avec des ampliations auprès des partenaires tant sur le plan international que national au niveau des chancelleries accréditées au Togo.

 Plus de quatre ans après la trahison du Souverain Peuple togolais caractérisée par le silence et l’inaction de la communauté internationale à la suite de la transmission mi mai 2021 aux partenaires et au Secrétaire général de l’ONU du mémorandum de sortie de crise pacifique au Togo demandé par le Groupe des cinq composé des USA, de l’Allemagne, de la France, de l’Union Européenne et du PNUD au lendemain de la crise politique profonde consécutive au quintuple coup d’État électoral, militaire, judiciaire, médiatique et diplomatique survenu au décours de la présidentielle du 22 février 2020 ; intervient cette nouvelle initiative diplomatique au lendemain des massacres en mondovision des 06, 26, 27 et 28 juin 2025 des populations togolaises aux mains nues réclamant leur droit élémentaire à la sécurité de base et le retour à l’ordre constitutionnel conformément à l’article 150 de l’unique Constitution légitime de la République du 14 octobre 1992.

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Aujourd’hui plus que jamais est interpellée la responsabilité internationale sur la grave crise sociopolitique togolaise alors que le Togo est devenu un État quasi failli qui menace la stabilité de la sous région ouest africaine (massacres de Barsalogho et tentatives de déstabilisation du Burkina-Faso avec refus du régime de Lomé d’extradition d’un des commanditaires, M. Paul Henri DAMIBA, grassement pris en charge sur le dos du contribuable togolais) aussi bien que celle du reste de l’Afrique et de ses Îles nonobstant le narratif éhonté des laudateurs pseudo panafricanistes de la dictature militaro-clanique néocolonialiste multidécennale dont les pratiques constituent de graves violations de la Souveraineté des Peuples et leur Sécurité stratégique, socle par excellence du Panafricanisme.

 La DMK et le FLN témoignent leur profonde gratitude à toutes les organisations et bonnes volontés de par le monde qui ont apporté ces derniers jours leur soutien sans réserve au Souverain Peuple togolais fort éprouvé mais résilient, et qui ont exigé la fin de la dictature néocolonialiste de même que justice soit faite face aux multiples crimes de sang et crimes économiques commis six décennies durant par la plus vieille dictature militaro-clanique et néocolonialiste de l’Afrique.

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 La DMK et le FLN convaincus de l’atteinte du point de non retour dans l’âpre lutte souverainiste menée par les Patriotes de tous horizons, appellent les populations togolaises particulièrement la Jeunesse à une vigilance accrue et à la cohésion afin de mettre en échec quelque manœuvre tendant à faire échouer la Révolution citoyenne 150 en cours.

La DMK et le FLN réitèrent leur engagement résolu à être dans la rue à travers le monde du 12 au 21 juillet 2025, et sonnent le clairon de la plus grande mobilisation générale pour un plein succès des manifestations des 16 et 17 juillet prochains aussi bien sur le territoire national que dans la diaspora afin de faire triompher la Voix Souveraine du Peuple togolais qui exige le départ pur et simple sans condition de M. Faure Essozimna GNASSINGBÉ et la rupture totale avec le système international de prédation inhumaine et de coups de force permanents des prédateurs coalisés au Togo

 TOUS ENSEMBLE DEBOUT AVEC VAILLANCE, ET EN AVANT TOUTE DANS L’AMOUR POUR LA SOUVERAINETÉ INTÉGRALE DU TOGO (SITO) !
                                                                   SIGNÉ
M. Thomas Kokou N’SOUKPOE                                        
Dr Komlan APLA Coordinateur national de la DMK                             Coordinateur national du FLN