L’économie togolaise a enregistré la création de 11 099 nouvelles entreprises entre janvier et septembre 2025. Ce chiffre, établi à partir des données officielles du Centre de formalités des entreprises (CFE), témoigne de la poursuite de l’activité entrepreneuriale dans le pays. Le troisième trimestre de l’année a enregistré à lui seul 3 352 créations d’entreprises, s’ajoutant aux 4 262 du premier trimestre et aux 3 485 du deuxième.
Un ralentissement notable par rapport à 2024
Malgré ce chiffre absolu élevé, les données révèlent une légère tendance à la baisse du rythme de création d’entreprises par rapport à l’année précédente. Au cours de la même période de neuf mois en 2024, 11 979 nouvelles entreprises ont été enregistrées. Cela représente une baisse d’environ 7,3 % en glissement annuel, marquant un changement notable par rapport à la croissance soutenue que le paysage entrepreneurial togolais a connue entre 2021 et 2024.
La baisse globale semble principalement due à une baisse de la création d’entreprises par les citoyens togolais. Les statistiques du premier semestre indiquent que 6 195 entreprises ont été créées par des nationaux, contre 6 615 au cours de la même période en 2024. Il s’agit d’une baisse d’environ 7 %, témoignant d’une approche plus prudente de l’entrepreneuriat au sein de la population locale cette année.
Efforts du gouvernement pour dynamiser l’écosystème et défis
Cette légère contraction intervient alors même que le gouvernement togolais a réduit le temps et le coût de création d’entreprise. Les autorités poussent également la numérisation continue des procédures administratives et la promotion de l’entrepreneuriat à travers divers programmes d’incitation, tous visant à redynamiser la création d’activités économiques formelles à travers le pays.
Toutefois, les principales difficultés de l’entrepreneuriat au Togo, souvent liées à l’Office Togolais des Recettes (OTR), incluent une fiscalité perçue comme lourde, des difficultés d’accès au financement, une mauvaise interprétation des nouvelles dispositions fiscales, et le besoin de meilleure maîtrise des procédures administratives pour la création et la gestion d’entreprises.
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