Togo : Le colonel Madjoulba sévit contre les conducteurs qui surchargent leurs véhicules

Le colonel Calixte Madjoulba, ministre togolais de la Sécurité et de la Protection civile, prend des mesures sévères contre les conducteurs qui ne respectent pas les règles de sécurité routière.
Dans un récent discours, il a évoqué les dangers du transport de charges dépassant les limites légales de taille, appelées hors gabarit. Cette pratique, a-t-il averti, constitue une grave menace pour la sécurité publique et ne sera plus tolérée.
Un rappel tragique
Le ministre a cité l’effondrement dévastateur du pont piétonnier d’Agoè-Zongo comme un sombre exemple de ce qui peut mal tourner. L’incident, causé par un véhicule surchargé, a fait plusieurs morts et laissé une cicatrice durable sur la communauté. Madjoulba a souligné que de telles tragédies sont évitables si les conducteurs respectent les règles régissant les convois exceptionnels.
Malgré les avertissements répétés et les campagnes de sensibilisation, certains conducteurs continuent d’ignorer la loi. Le 24 janvier 2025, des agents de sécurité ont intercepté deux véhicules transportant des cuves surdimensionnées au poste de contrôle d’Adetikopé. Les conducteurs ont tenté de forcer le passage, au mépris flagrant des protocoles de sécurité.
De tels actes, a souligné Madjoulba, constituent non seulement des violations du code de la route mais également des infractions pénales au regard de la loi togolaise.
Politique de tolérance zéro contre les véhicules hors gabarit
En réponse, le gouvernement a adopté une approche de tolérance zéro. Les forces de sécurité ont reçu pour instruction d’appliquer rigoureusement la loi, en prévoyant des sanctions sévères pour les contrevenants. Madjoulba a été clair : toute personne surprise en train de transporter des charges surdimensionnées s’exposera à de graves conséquences.
Le ministre a également exhorté les citoyens à jouer leur rôle pour assurer la sécurité routière. Les résidents et les usagers de la route sont encouragés à signaler les infractions via la ligne d’urgence (1014) ou par d’autres canaux.
« La sécurité routière est l’affaire de tous », a déclaré Madjoulba, insistant sur la nécessité d’une responsabilité partagée.
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