Togo : L’hôpital Dogta-Lafiè au cœur d’une vive polémique

Togo : L'hôpital Dogta-Lafiè au cœur d'une vive polémique

La direction de l’hôpital Dogta-Lafiè a publié un communiqué public fort pour dénoncer ce qu’elle qualifie de rumeurs infondées et diffamatoires circulant sur les réseaux sociaux.

Ces allégations en ligne concernent le décès de M. Jean Louis Koudjonou survenu le mardi 30 septembre 2025. L’hôpital affirme que ces fausses allégations portent gravement atteinte à l’intégrité de l’établissement et à la réputation professionnelle de son personnel médical dévoué.

Les faits médicaux à l’arrivée aux urgences

Afin de clarifier les faits et de contrer la désinformation, l’hôpital a publié une chronologie détaillée des événements. M. Koudjonou, âgé de 67 ans, a été admis aux urgences de l’hôpital à 3 h 50 du matin. L’équipe médicale a immédiatement procédé à un examen complet à son arrivée. L’évaluation clinique a révélé l’absence de signes vitaux, notamment un pouls indétectable, l’absence de bruits cardiorespiratoires et une mydriase bilatérale non réactive (pupilles fixes et dilatées).

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Ces observations médicales spécifiques ont conduit l’équipe à une conclusion définitive. L’hôpital précise que M. Koudjonou était déjà décédé avant son arrivée, un état diagnostiqué comme « décès avant l’admission ». Ce diagnostic a été confirmé selon les protocoles médicaux standards. L’établissement affirme fermement que le patient n’est pas décédé sous ses soins et que son état à son arrivée rendait toute intervention médicalement vitale impossible.

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L’hôpital Dogta-Lafiè appelle à la responsabilité et au respect des personnes endeuillées

Face à la propagation rapide de fausses informations, l‘Hôpital de Référence appelle le public à faire preuve de responsabilité. Il a demandé aux citoyens de se fier uniquement aux communications officielles et d’éviter de partager des informations spéculatives et non vérifiées qui pourraient aggraver la détresse de la famille endeuillée.

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Dans un geste de transparence, l’hôpital a également annoncé qu’une enquête interne, en collaboration avec les autorités sanitaires nationales, était en cours afin de retracer l’historique médical du patient avant son arrivée aux urgences.

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