L’Assemblée nationale togolaise prend des mesures audacieuses pour lutter contre la dangereuse prolifération des faux médicaments et de qualité inférieure. Le mardi 24 juin, les législateurs se sont réunis à Lomé pour un séminaire parlementaire crucial axé sur le renforcement de la lutte contre les produits pharmaceutiques illicites.
Organisé en partenariat avec la Fondation Brazzaville et le Ministère de la Santé, cet événement de deux jours vise à doter les députés des connaissances et des outils nécessaires pour faire face à cette crise de santé publique croissante.
Appel à l’action contre les faux médicaments mortels
Le séminaire a souligné l’urgence d’une meilleure détection, de lois plus strictes et d’une application plus stricte afin de protéger les citoyens togolais des faux médicaments nocifs. Avec 70 à 90 % des médicaments importés en Afrique subsaharienne, la région reste très vulnérable aux produits contrefaits.
« Durant ces deux jours d’information et de communication, réfléchissons à bâtir un avenir où aucun enfant ne perdra sa vie à cause d’un médicament falsifié, où aucune mère ne pleurera son enfant pour des situations fatales que nous aurions pu empêcher », a indiqué le président de l’Assemblée nationale.
Le ministre de la Santé, Tchin Darre, a salué l’initiative et a appelé à l’adoption rapide des projets de loi en cours visant à durcir les sanctions contre les trafiquants de drogue.
