Joseph Bassitome, un prêtre de l’église catholique du Togo qui avait renoncé à sa foi pour devenir prêtre vodou, est décédé de manière mystérieuse dimanche dernier, seulement deux ans après sa conversion aux croyances endogènes.
Il est décédé le dimanche 3 mars vers 5 heures du matin. Selon des informations provenant de ses anciens collègues prêtres, il souffrait de difficultés urinaires depuis deux semaines. Après avoir été traité dans une clinique renommée à Lomé, son état semblait s’améliorer jusqu’à ce que ses symptômes réapparaissent brusquement la semaine dernière.
« Il était à Kpémé. Il se tordait de douleur, il sentait le besoin d’uriner mais rien ne sort, et il pleurait. On l’amène d’urgence à l’hôpital d’Aného. Vu que sa santé s’est détériorée, on le ramène à la maison (Kpémé) et direction son village pour se faire traiter par les « anciens ». De là, il est conduit à une clinique à Notsè hier et ce matin du 3 mars, il décède », a relaté un prêtre catholique qui est resté proche du défunt malgré le renoncement de sa foi chrétienne.
Joseph Bassitome, originaire de Niamtougou, a été transporté dans sa ville natale après son décès.
Le prêtre catholique qui est resté proche de lui malgré son renoncement à la foi chrétienne a rapporté que tout avait commencé avec des rumeurs provenant des fidèles de sa paroisse l’accusant de pratiquer des expériences syncrétistes et scandaleuses, et de leur conseiller les mêmes pratiques. Suite à ces accusations, Mgr Gaglo lui a demandé de quitter immédiatement le groupe de recherche auquel il appartenait et de se retirer dans un monastère pour une période de ressourcement spirituel en vue de sa conversion.
Joseph Bassitome a démissionné et renoncé au sacerdoce après avoir remis une lettre écrite de sa main. C’est ainsi qu’il a cessé d’être prêtre de l’église catholique romaine depuis 2022.
Depuis lors, des photos de lui vêtu comme un adepte de la religion traditionnelle ont commencé à circuler sur les réseaux sociaux.
