Les députés togolais ont adopté en première lecture, mardi 9 décembre, le projet de loi de finances pour l’année 2026. Le budget de l’État est fixé à 2 751,5 milliards de francs CFA, enregistrant une hausse significative de 14,8% par rapport à l’exercice précédent. Ce texte, présenté par le ministre de l’Économie et des Finances, Georges Barcola, place le secteur social et la transformation économique au cœur des priorités de dépenses.
Une enveloppe budgétaire renforcée pour soutenir la croissance
Adopté en séance plénière après examen en commission, le budget 2026 s’inscrit dans la continuité des priorités du gouvernement. Il vise à accompagner la dynamique de croissance économique, à renforcer les services publics essentiels et à poursuivre la modernisation des infrastructures nationales. Le budget reste équilibré entre les ressources et les charges, avec des ajustements limités par rapport au projet initial de 2 740,5 milliards FCFA.
Deux axes majeurs structurent les investissements :
- La transformation économique, dotée de 407 milliards FCFA.
- Le renforcement de l’État, bénéficiant de 324 milliards FCFA.
Les députés ont adopté, ce mardi 9 décembre 2025, à une large majorité, le projet de loi de finances, exercice 2026. Le budget, équilibré en ressources et en charges à 2 751 542 015 000 FCFA, enregistre une progression significative de 14,8 % par rapport à 2025.
— Assemblée Nationale Togolaise (@assnatTogo) December 9, 2025
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Le secteur social, premier bénéficiaire avec près de la moitié des dépenses
Conformément aux orientations annoncées, la dimension sociale demeure centrale. Selon les conclusions de la Commission des Finances, 48% des dépenses budgétaires seront consacrées aux secteurs prioritaires que sont l’éducation, la santé, l’accès à l’eau potable, l’énergie et la protection sociale. Cette allocation massive vise à consolider les progrès réalisés et à répondre aux besoins d’une population jeune, dans un contexte régional aux défis économiques persistants.
Le gouvernement assure que cette augmentation du budget s’accompagne d’un effort accru de mobilisation des recettes internes, afin de réduire progressivement la dépendance aux financements extérieurs.
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Les débats parlementaires ont souligné la nécessité d’une gestion rigoureuse pour préserver la soutenabilité budgétaire et garantir une exécution efficace des programmes. Les projets retenus privilégient la poursuite des programmes en cours et l’achèvement des investissements structurants.
Conformément à la procédure, le projet de loi sera désormais transmis au Sénat pour une seconde lecture. Le président de l’Assemblée nationale, Komi Sélom Klassou, a indiqué que ce processus bicaméral devait renforcer le contrôle parlementaire sur l’exécution budgétaire. L’adoption définitive est attendue avant la fin de l’année pour une entrée en vigueur au 1er janvier 2026.












