Togo : La police nationale démantèle un réseau d’escroquerie
La Direction Générale de la Police Nationale (BRI-DGPN) a ouvert une enquête contre un groupe d’individus. C’est suite à une série de plaintes déposées par les services de sécurité.
Les individus se livrent à des escroqueries. En effet, ils se faisaient passer pour des fournisseurs d’épices ou de miel. Leurs victimes sont des hôtels ou des importateurs expatriés au Togo.
Au cours de l’enquête, trois individus de nationalité camerounaise ont été arrêtés dans un domicile à Lomé. Ils ont été identifiés comme N. Gérard, M. Bertrand et M. Jean. La perquisition de leur domicile a ainsi permis de saisir plusieurs objets, notamment des téléphones portables, des kits GSM de Togocom et de Moov Africa, des procès-verbaux de réunions d’entreprises ainsi que des listes de présence à ces réunions.
Le mode opératoire des escrocs arrêté par la police
Les trois malfaiteurs ont été confondus par différents éléments de preuve extraits de leurs téléphones portables et sont passés aux aveux. Ils ont décrit leur mode opératoire qui consiste à appeler les victimes en se présentant sous une fausse identité.
Ils prétendent ensuite avoir une opportunité d’affaire alléchante à proposer, comme la mise en contact avec un partenaire ou un hôtel à la recherche d’un fournisseur d’épices ou de miel. Les prix d’achat qu’ils donnent sont très attractifs et les victimes sont ainsi trompées.
L’arnaque consiste donc à détourner les sous envoyés par transfert Tmoney ou Flooz pour l’achat de la marchandise. Ils détournent aussi des frais qu’ils demandent pour l’obtention d’une prétendue attestation phytosanitaire et l’emballage de la marchandise.
Les malfaiteurs enquêtent sur leurs victimes avant de les contacter et coupent tout contact une fois qu’ils ont réussi à se faire transférer un montant élevé.
D’autres membres du réseau démantelé par la police nationale ont été aussi identifiés. Ils sont activement recherchés par les services de sécurité. Les trois individus arrêtés seront présentés au Procureur de la République pour répondre de leurs actes.