L’accident tragique survenu le 21 octobre à Yomaboua, dans la préfecture de Tchamba, continue de susciter une vive émotion. Un minibus transportant plusieurs passagers a quitté la route nationale 1 et a plongé sous un pont fluvial. Dans un communiqué sombre, le gouvernement togolais a confirmé que toutes les victimes décédées étaient de nationalité française.
Les voyageurs ont été identifiés comme des membres du Lions Club, engagés dans une tournée humanitaire en Afrique de l’Ouest. Leur voyage devait les conduire du Togo au Bénin, où ils s’apprêtaient à inaugurer une maternité financée par leur organisation depuis plusieurs années. Ce contexte souligne la profonde tragédie de cet accident, qui a mis fin à une mission de solidarité et de soutien communautaire.
Deuil dans les communes françaises
Trois des victimes étaient originaires de La Ciotat, dans les Bouches-du-Rhône. D’autres appartenaient aux Lions Clubs du Pays de la Sainte-Baume et de Valenciennes. Le maire de La Ciotat, Alexandre Doriol, a exprimé la douleur de la communauté sur les réseaux sociaux, confirmant le décès de trois habitants et précisant qu’il s’agissait de « membres du Lions Club engagés dans une action humanitaire ».
Selon le secrétaire du Lions Club de La Ciotat, les victimes étaient âgées de 70 à 75 ans. L’association, profondément touchée par la tragédie, collabore désormais étroitement avec l’ambassade de France à Lomé pour organiser le rapatriement des corps et apporter l’aide nécessaire aux survivants blessés dans l’accident.
L’enquête pointe vers une défaillance d’un pneu
Les premiers résultats de l’enquête indiquent que l’éclatement d’un pneu avant du minibus a entraîné la perte de contrôle du véhicule par le conducteur. Ce détail a été confirmé par le ministère togolais de la Sécurité dans un communiqué officiel, précisant que « le minibus a quitté la chaussée avant de se renverser sous le pont de la rivière Yomaboua ».
Les services d’urgence sont intervenus rapidement pour évacuer les blessés vers les hôpitaux de Blitta et de Lomé. Les cas les plus graves ont été transférés à l’hôpital Dogta Lafiè pour des soins intensifs. Une enquête a été ouverte afin de déterminer les causes exactes de l’accident. Le ministre de la Sécurité, le colonel Calixte Madjoulba, a salué la réactivité des forces de secours, des autorités locales et des populations, dont l’intervention rapide a permis de sauver plusieurs vies.
