Un grave accident à Tône a plongé toute la communauté dans un climat de tristesse. Les dirigeants régionaux se mobilisent suite à cette tragédie survenue samedi, qui a fait huit morts et 21 blessés. L’accident près du village de Tchindigue a ravivé les appels urgents à une amélioration de la sécurité routière dans les zones frontalières instables du nord du Togo.
Une délégation gouvernementale au chevet des blessés
Une délégation de haut rang, composée du gouverneur des Savanes, Affoh Atcha-Dedji, et de hauts responsables de la sécurité, a rendu visite aux blessés à l’hôpital régional de Dapaong dimanche. Les responsables ont transmis les condoléances personnelles du président Faure Gnassingbé tout en évaluant les besoins en soins d’urgence. Le gouverneur a promis le soutien total du gouvernement pour les soins médicaux et les obsèques.
Convocation d’une réunion d’urgence sur la sécurité
Cette visite a précédé une réunion de crise urgente au cours de laquelle les autorités ont élaboré des mesures de sécurité immédiates. Alors que la région des Savanes est déjà en état d’urgence sécuritaire depuis trois ans, les autorités ont ordonné :
- Des patrouilles de police 24 h/24 sur les axes à risque d’accidents ;
- Des contrôles obligatoires des véhicules aux postes frontières ;
- Des mesures spéciales visant les transports surchargés ;
- Des campagnes de sensibilisation du public en langues locales.
Détails de l’accident à Tône
Les premières investigations révèlent que le minibus, transportant des passagers et des marchandises du marché béninois de Tangueta vers le Burkina Faso, a quitté la route près de Tchindigue vers 17 h 30. Le véhicule a basculé dans un ravin, tuant sur le coup quatre femmes, deux enfants et deux nourrissons. Vingt et un survivants ont subi des blessures graves, submergeant les cliniques locales avant d’être transférés vers les hôpitaux régionaux.